International Ōgai Studies

Lozerand, Emmanuel
Récits et chroniques historiques d’Ōgai Mori Rintarō (1912–1921), Ph.D. thesis, Institut National des Langues et Civilisations Orientales, 1995. Unpublished typescript. 948p.

Contents

Introduction, 1–67. La France et Mori Rintarō. D’un sujet de thèse. Histoire et roman dans le Japon de l’ère Meiji. Mori Rintarō en l’an 45 de l’ère Meiji (1912). La méthode et le plan.

Première partie: le temps des récits (septembre 1912 – décembre 1915), 69–329.

Chapitre I – De ‘Nouveaux récits historiques’: Iji (septembre 1912 – juillet 1913). A. Okitsu Yagoemon no isho (septembre 1912). B. Abe ichizoku (décembre 1913). C. Sahashi Jingorō (mars 1913). D. Iji (juin 1913). E. L’activité littéraire de Mori Rintarō de septembre 1912 à juin 1913.

Chapitre II – Vers un diptyque? Tenpō monogatari (août à décembre 1913). A. Gojiin-ga-hara no katakiuchi (octobre 1913). B. Ōshio Heihachirō (décembre 1913). C. Tenpō monogatari: le livre. D. L’activité littéraire de Mori Rintarō d’août à décembre 1913.

Chapitre III – Le temps des hésitations: Sakai Jiken (décembre 1913 – mars 1914). A. Sakai jiken (décembre 1913). B. Soga kyōdai et la réflexion sur le théâtre historique (février – avril 1914). C. Yasui fujin (mars 1914): 1. Résumé. 2. Source et analyses. D. Sakai jiken: le livre. E. L’activité littéraire de Mori Rintarō de janvier à mars 1914.

Chapitre IV – Possibilités du ‘conte historique’: Takase-bune (avril 1914 – décembre 1915). A. Kuriyama Daizen (octobre 1914). B. Sanshō dayū (décembre 1914). C. Rekishi sonomama to rekishi-banare et la réflexion sur le récit historique (décembre 1914). D. Tsuge Shirōzaemon (février 1915). E. Gyo Genki (juillet 1915). F. Jīsan bāsan (août 1915). G. Saigo no ikku (septembre 1915). H. Takase-bune (décembre 1915). I. Kanzan Jittoku (décembre 1915). J. Takase-bune. K. L’activité littéraire de Mori Rintarō d’avril 1914 à décembre 1915. Le temps des récits: conclusion. A. L’histoire telle quelle et l’histoire tenue à distance. B. Des effets d’historicité.

Deuxième partie: entre ordre et chaos, 331–535. Introduction.

Chapitre I - Des histoires ‘bien ordonnées’. A. Le point de vue de la victime (Sahashi Jingorō). B. Un témoin halluciné (Ōshio Heihachirō). C. Le regard des meurtriers (Gyo Genki, Takase-bune). D. Le point de vue du rêveur (Sanshō dayū). E. Le théâtre des regards (Sakai jiken). F. La ‘force contraignante’ de la parole.

Chapitre II – Fragilité de l’ordre. A. Le retour à la normale (Abe ichizoku). B. La réouverture des théâtres (Sakai jiken). C. L’embarquement dans la Baie de Naoe (Sanshō dayū). D. Le vacillement des certitudes (Takasebune).

Chapitre III - De la disjonction. A. Le retour du refoulé (Sahashi Jingorō). B. Le risque de la parodie (Gojiin-ga-hara no katakiuchi). C. Le damier de la révolte (Ōshio Heihachirō). D. Les facettes d’un acte (Abe ichizoku).

Chapitre IV – Des ordres cachés. A. La chasse aux oiseaux. B. Le moteur explosif de l’intrigue (Sakai jiken). C. Nécessité du disparate (Seconde version d’Okitsu Yagoemon no isho).

Chapitre V – Des personnages opaques. A. Un révolté assis: Ōshio Heihachirō. B. Une héroine en creux: O-Sayo-san (Yasui fujin). C. Des ‘vieux’ et leurs ‘voisins’ (Jīsan bāsan).

Chapitre VI – Ambivalence de la fiction. A. Les critères d’une polarité. B. Les tentations de la légende. C. Le refus des récits ‘trop bien ordonnés’. En guise de conclusion: ‘rire des tripes’ et ‘cri des entrailles’.

Troisième partie: le temps des chroniques (août 1915 – novembre 1921), 537–690.

Chapitre I – Shibue Chūsai ou le temps du bonheur (août 1915 – juin 1916). A. La rencontre (août – décembre 1915). B. Suginohara Shina (décembre 1915). C. Shibue Chūsai: le rythme du feuilleton (janvier – mai 1916). D. Un dérivé original: Juami no tegami (mai – juin 1916). E. Vers une ‘vie nouvelle’: Munaguruma (juin 1916). F. L’activité littéraire de Mori Rintarô de janvier à juin 1916.

Chapitre II – Isawa Ranken, ou le temps du défi (juin 1916 – octobre 1917). A. L’expérience du long cours: Isawa Ranken (juin 1916 – août 1917). B. Une récréation: Tokō Tahē (janvier 1917). C. Le temps d’un bilan: Nakajikiri et Kanchō-rō kanwa (août – sept. 1917). D. Trois ‘petites’ chroniques (automne 1917). E. Sanbō Sakki: le livre. F. L’activité littéraire de Mori Rintarō de juin 1916 à octobre 1917.

Chapitre III – Hōjō Katei, ou le temps de l’opiniâtreté (novembre 1917 – novembre 1921). A. Résumé analytique de Hōjō Katei. B. Rédaction et analyses. C. L’activité littéraire de Mori Rintarō de novembre 1917 à juillet 1922. Le temps des chroniques: conclusion.

Quatrième partie: la ‘chronique historique’ un genre à définir, 693–857.

Chapitre I – Questions de vocabulaire. A. Le sens historique du mot shiden. B. L’emploi en japonais moderne. C. L’emploi à propos des oeuvres de Mori Rintarō. D. Denkihyōdenshidenbaiogurafî.

Chapitre II – Petite histoire de la biographie. A. La tradition chinoise. B. La tradition occidentale. C. Biographies du Japon classique. D. L’essor de la biographie dans le Japon moderne.

Chapitre III – Shibue Chūsai comme archétype. A. Essai de caractérisation générique. B. Le contrat de lecture. C. L’emboîtement des logiques.

Chapitre IV – Les réseaux du temps. A. L’ambition généalogique. B. Le style des annales. C. La technique des biographies parallèles.

Chapitre V – La liberté du biographe. A. Anecdotes. B. Digressions. C. Un narrateur impliqué.

Chapitre VI – Rhétoriques du savoir. A. Mise en scène de la recherche. B. De l’érudition. C. L’usage des documents.

Chapitre VII – Typologie et périodisation. A. Polarités essentielles. B. Retour sur la diachronie.

Conclusion: des oeuvres d’art d’avant-garde? Conclusion générale, 859–891. Bibliographie, 893–939. Index des oeuvres étudiées, 941.